Des espèces rares…
L’épipactis des marais, cette orchidée qui pousse en début d’été, se rencontre souvent en grandes colonies dans les dépressions humides des marais, ce qui en fait une plante en sursis.
La fritillaire pintade est également menacée par la disparition des zones humides; cette plante remarquable affectionne les prairies de fauche de bord des eaux.
La colchique d’automne, moins rare que les espèces précédentes, n’en est pas moins remarquable. On peut rencontrer cette fleur dans les sous bois frais et les prairies humides. Mais attention à ne pas la ramasser car elle est très toxique!
L’orchis à fleurs lâches, espèce rencontrée sur les bords de Charente, est une orchidée de printemps qui fascine par sa couleur pourpre et qui contraste avec le vert des prairies humides.
…Et des espèces emblématiques.
Cet arbre venu du bassin méditerranéen affectionne les lieux secs et ensoleillés. Il ne perd jamais son feuillage en hiver et sa morphologie spécifique facilite sa distinction.
Cette fougère remarquable se rencontre sur les pentes calcaires et fraîches de certaines vallées. Lorsque l’on la rencontre, c’est son vert luisant et sa forme qui émerveillent le regard.
Egalement appelé « clochette », cette jacinthe sauvage n’a rien à envier à sa cousine des jardins en terme de parfum. Elle colonise de grandes surfaces de sous bois calcaires et reste un plaisir aussi pour les yeux.
L’asphodèle, très reconnaissable par la beauté de ces fleurs regroupées en grappe terminale, cette plante forestière pousse davantage sur des terres acides et n’aime pas pousser seule.